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LANDSCAPE ART - Les colonnes flottantes de Jean Moré

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Développement

 

Passage sur l'eau

Passage d'un poisson volant

Passage dans les marais normands

 

Passage à travers l'été

 

Passage par la nuit

 

Passage d'une journée grise

Passage de l'art au réel

 

Passage dans le bleu

 

Passage transparent

 

Passage à Dijon

 

Passage dans l'histoire

 

Passage sur un fil

 

Passage de la guinguette

 

Passage du printemps

 

Passage entre deux mondes

 

Passage du concept au concret

 

Passage des étonnés

 

Passage des idées

Passage de l'art au réel

      Vous êtes habitués à voir dans la première page du site, de belles photos et des réalisations artistiques qui font plaisir aux yeux.

Pour une fois, c’est le côté plus pratique des colonnes que vous allez voir.

 

Dans le jardin que j'appelle "l'atelier des colonnes", les matériaux concernant mon activité artistique s’accumulent joyeusement : les plastiques, les sangles, les gonfleurs de toutes dimensions et puissances, les mousquetons, etc.   Je les retrouve partout, et je ne  trouve jamais le bon outil quand j’ai besoin.  Donc, un abri ou un endroit où je puisse tout ramasser, s’imposait. Et là, en posant la bonne question à mon interlocuteur sécurité chez TPC, Antoine Liard, j’ai eu la possibilité de récupérer un bungalow que l'entreprise avait destiné à la réforme.  La bonne taille, avec une porte et pas trop de fenêtres,  je lui ai réservé une place dans le jardin,  où il ne soit pas trop visible, mais qu’il soit accessible facilement et pleinement utilisable.

Alors, le bungalow arrive en cette fin avril 2008, sur un porteur qui ne peut  pas franchir les petites routes étroites  vers ma maison et le chargement risque de retourner à son point de départ, faute de moyens de livraison.

C'est alors qu'intervient  Paul Enault, mon voisin agriculteur, avec  son tracteur, le sauveur de toutes les situations difficiles et urgentes.

Mais le bungalow est trop lourd – il pèse 2 tonnes ! – et Paul craint de casser ses fourches en le soulevant. Alors on va tirer! On pousse, on transpire, on désespère…  enfin, on le laisse trainer au milieu du jardin, à peu près à dix mètres de son emplacement définitif.  Paul n’a plus le temps, moi, je suis fatigué et un peu déçu… On va voir demain !  Peut-être avec deux tracteurs, qui  soulèvent chacun de son côté…

La nuit était longue!  Mais comme les bonnes solutions  viennent souvent pendant la nuit…

A 8 heures du matin, avec mes nouvelles idées en tête, j’ai commencé à bouger le bungalow.  Vous devinez, évidemment, que je me suis servi des mes colonnes.  

 

    

 

En les positionnant sous le bungalow et en les gonflant, elles ont soulevé les 2 tonnes ( !), et d’un coup, pousser ou tirer avec un tire-fort, est devenu un jeu d’enfants. 

 

   

 

   

 

Doucement,  petit à petit,  le bungalow bouge, il change de place, il s’approche de son emplacement définitif.  J'accompagne le mouvement avec des cales en bois, je vérifie l’horizontalité du calage, je mesure, je gonfle et dégonfle les colonnes au fur et au mesure de la progression…

 

    

 

    

 

    Et voila que mon bungalow est en place!  Je suis très fier !  Merci les colonnes !

 

 

 

  •  Les autres moments importants traversés avec mes colonnes vous les trouverez à la page:  Colonnes flottantes

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